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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 18:59

Témoignage

Le récit de ma catastrophe vaccinale


Je vais commencer l'histoire en la racontant avec la naïveté qui me caractérisait au moment ou les faits se sont déroulés.
En novembre 2003 je décide de partir dans le Sahara occidental pour une randonnée de 2 semaines. Le départ est prévu pour début janvier 2004.
Entretemps, début décembre 2003, je consulte un médecin généraliste pour me mettre en règle de vaccination. Le médecin consulte la carte de l'Afrique, un carnet spécialisé, et me recommande les vaccins suivants :

  • fièvre jaune [obligatoire]
  • fièvre typhoïde (Typhim)
  • méningite (Mencevax)
  • hépatite A (Twinrix)
  • hépatite B (Twinrix)
Comme nous prévoyons de boire l'eau des puits, le risque de contamination, en particulier par le virus de l'hépatite A, est élevé. Sur le conseil du médecin je choisis la sécurité : je m'injecte tous les vaccins qu'il recommande, même ceux "non obligatoires". Tous les vaccins me sont injectés en 24h, sur le conseil de l'infirmière et du médecin : "parce que l'organisme préfère produire tous ses anticorps en même temps".

Les vaccins de la méningite et le de la fièvre jaune me sont injectés au ministère de l'intérieur. Rien que cette scène mérite d'être racontée : un médecin en blouse blanche me reçoit dans son bureau. Il me fait m'appuyer debout contre un petit frigo, position inconfortable. Je relève ma manche. Le médecin a l'air très agité ; ses mains tremblent. Il manipule son matériel par petits à-coups nerveux. Il me plante vivement l'aiguille dans le bras. Je lui dit que ça m'a fait mal. Il me répond que c'est la première fois qu'il entend ça. Je crois rêver !

Dans les jours qui suivent, je me sens fatigué. Je me dis que c'est à cause des vaccins, que mon corps réagit, se bat, que c'est normal, que ca va passer. La sensation de fatigue physique commence à passer. Jusque fin décembre je ne suis moins fatigué physiquement, mais j'ai en permanence du mal à me concentrer sur mon travail. Je me dis que je viens de terminer un gros travail, exécuté sans relâche de juillet à octobre et que c'est normal, que j'accuse le contrecoups, que j'ai besoin de repos et de me changer les idées, et que pour trouver satisfaction il me suffit d'attendre les vacances.


Au travail, malgré la fatigue, je fais tout ce que je peux pour terminer ma tâche courante avant les vacances. Mais je suis trop épuisé et je n'y arrive pas. Je me dis que je terminerai apres les vacances. Pour être sûr de rentrer au travail en forme après la randonnée, je prévois une semaine de congés post-vacances. C'est drôle d'imaginer que je vais prendre des vacances pour me remettre de mes vacances.

 

Le jour du départ, le 11 janvier 2004, je m'injecte le rappel de Twinrix, combinaison des vaccins de l'hépatite A (Havrix) et de l'hépatite B (Engérix-B).


Arrivé en Afrique, je m'émerveille : la lumière, la chaleur, le dépaysement. Je me sens plus en forme. Néanmoins, malgré que je sois le plus jeune du groupe j'ai du mal à suivre le rythme, j'ai des dérèglements intestinaux (constipation, diarrhées). Je me dis que j'ai attrapé la turista et je prends de l'Immodium pour bloquer, de l'Ercéfuryl pour désinfecter, etc. Mes veines sont anormalement gonflées.

 

Une semaine passe. Ca ne va pas mieux.

 

Un jour, en gravissant une colline, j'attrape une petite crampe à la jambe gauche. Je me dis que j'ai forcé en voulant monter sur une grosse pierre et je me dis que ca va passer. Une heure plus tard nous partons à pied à travers le désert, pour 7 kilomètres de plat. Au début je pars sur les chapeaux de roue. Je m'épuise très vite, ce qui ne me ressemble pas. Puis je sens ma crampe qui revient. Je ralentis. Je m'arrête et je me masse la jambe, je pratique des étirations. Je ne suis pas un amateur : je suis un masseur-thérapeute professionnel, normalement je m'auto-guéris facilement de ce genre de trouble. Je tente au moins de me soulager pour arriver au camp. Lorsque je sens mon muscle se détendre, je reprends la marche. Après quelques pas la crampe revient aussitot. Je me dis que ce n'est pas normal. Je force un peu, j'adopte une autre technique de marche. Rien à faire: la crampe augmente, au point de devenir insupportable. Je demande à mon compagnon de marche de continuer seul et de revenir me chercher avec le 4x4.

 

Entre temps je me couche sur le sable et je continue à me masser la jambe. Je me rends compte que je souffre d'un problème sérieux et qu'il n'est pas d'origine musculaire. Je diagnostique "un déplacement vertébral d'origine inconnue et un pincement du nerf de la jambe qui provoque une faiblesse musculaire, avec compensation par mise en tension anormale de muscles alternatifs". Je me dis d'expérience que ce genre de problème nécessite l'intervention d'un osthéopathe. Malheureusement, dans le groupe personne n'est osthéopathe, nous avons bien deux masseurs, un médecin et un infirmier, un véritable petit hôpital en campagne, mais pas d'osthéopathe. Je me dis que je vais me masser régulièrement en attendant notre retour en Europe, en espérant que je tienne le coup.

 

Pendant les derniers jours je suis en permanence à la limite de la crampe : quand je marche je boîte, quand je peux me reposer je masse, j'évite les excursions facultatives pour faire le minimum d'effort physique, je prends des médicaments. Je souffre en permanence. Et en plus j'ai horriblement mal au ventre.

 

Au retour à Bruxelles la premiere chose que je fais est de prendre rendez-vous avec mon osthéopathe. Il confirme mon diagnostic de pincement vertébral et lie mon problème de "turista" au pincement vertébral et à la crampe, trouble de vésicule biliaire selon lui. Comme à son habitude il travaille mon ventre et mon dos. Au sortir de la séance, la crampe a disparu. Je suis sans inquiétude, je me dis que je suis guéri.

 

Malheureusement le lendemain mon ventre est guéri mais la crampe revient. Pire, elle augmente et devient insupportable. Heureusement je suis en congé pour la semaine et je me repose autant que possible. Je parviens à me soulager par des massages quasi incessants. Mon médecin ne voit pas quoi faire et me suggère de continuer les thérapies alternatives.

 

A la maison je reste dans mon lit. Je me repose. Après un jour j'ai froid, je grelotte, je tremble "comme une feuille". Je me mets sous la couette en maugréant contre la météo belge, en me disant qu'"il fait froid dans ce pays", et je monte le chauffage. Je continue à trembler. Je me dis que c'est la fatigue, le retour d'Afrique, le passage à un autre climat. Je me dis que c'est normal ... J'ai toujours ma crampe. Je ne suis pas en état de travailler, impossible de me concentrer sur quoi que ce soit.

 

L'histoire aurait pu s'arrêter là. J'aurais pu me retrouver avec une crampe chronique inexpliquée et une capacité de travail en permanence en sous-régime. J'aurais pu me résigner à mon sort, abandonné par la médecine traditionnelle et par une partie de la médecine alternative. Ce n'aurait pas été la première fois. Mais cette fois-ci je n'ai plus le goût de la résignation. J'en ai marre de laisser tomber les bras, ça ne m'a jamais réussi sur le long terme et je sais à present qu'il y a toujours des alternatives et que le combat en vaut la peine.

 

Comme toujours dans ces cas-là, je prends le taureau par les cornes, j'escalade le problème. Lorsque je me retrouve face à un problème non résolu, ni par mon osthéopathe habituel ni par mon médecin, je le soumets à un autre osthéopathe que je connais : appellons-le "Dr. O". C'est un osthéopathe que je connais depuis cinq ans, qui a fait des miracles avec mon accident de voiture et plusieurs autres problèmes majeurs, qui traite efficacement (les patients guérissent après 2 ou 3 séances et en général ne doivent plus revenir), qui connait et maîtrise son sujet, écrit dans des encyclopédies, quelqu'un de célèbre donc, mais de toujours disponible et de personnel, malgré sa grande patientelle, quelqu'un pour qui j'ai beaucoup d'admiration autant sur le plan humain que professionnel, et que j'essaie de déranger le moins possible avec mes "petits" problèmes.Je ne vais donc le voir qu'en toute dernière extremité, et je sais qu'il me guérira là où tous les autres thérapeutes, traditionnels et alternatifs, ont échoué.

 

Ca fait 5 ans que je fonctionne comme ça et je n'ai toujours eu qu'a m'en féliciter. En l'occurrence, il est temps de faire appel à lui. Je vais donc voir le Dr. O et je lui parle de mon probleme de crampe. Je lui parle de mon soucis de turista en vacances. Je lui parle de mes difficultés de concentration. Il me demande si je me suis fait vacciner pour partir. Je lui dit oui. Il me dit que le problème des vaccins est qu'ils bloquent le système immunitaire, d'où probablement je me suis retrouvé sans défense face à la turista. Pour le reste, il me dit qu'il ne peut rien faire dans mon état, qu'il a besoin d'une structure, et me manipule le dos à 3 endroits : lombaires, dorsales, cervicales. 3 manipulations, c'est rare de sa part, car même s'il est osthéopathe il ne manipule presque jamais. Il me dit de laisser mon corps récupérer et de revenir la semaine d'après avec la liste de mes vaccins ... tous ceux qui m'ont été injectés depuis la naissance.

 

Je rentre chez moi. Ma crampe a disparu. Je m'attends à la voir reprendre de plus belle mais elle semble se stabiliser à un niveau acceptable, je ne la sens presque plus. Je croise les doigts. Mes tremblements ont diminué. Mais ils sont toujours là, et je n'arrive toujours pas encore à me concentrer.

 

Une semaine plus tard, je retourne voir le Dr. O comme convenu, avec la liste de mes vaccins injectés depuis la naissance, une quinzaine. Je ne savais pas qu'on m'en avait injecté autant. Je lui cite tour-à-tour les vaccins de ma liste. Il a dans son cabinet une quirielle de tubes en verre contenant chacun "un vaccin". A chaque vaccin il prend le tube correspondant, et procède ensuite au fameux "test musculaire", un test issu de la kinésiologie appliquée. A chaque vaccin ma réponse au test musculaire est "fort". Cela signifie "pas de problème". Vaccin après vaccin, pas de problème.

 

Subitement, un des vaccins se révèle "négatif". C'est le vaccin contre l'hépatite A. Diagnostic: ce vaccin me "pose problème". Nous finissons les tests et seul ce vaccin pose problème. Le vaccin contre l'hépatite A ... Diagnostic osthéopathique plus approfondi : dysfonctionnement du Système Nerveux Central (d'où la crampe, les tremblements, et les problèmes de concentration), avec risque de sclérose en plaques à moyen terme. Rien que le nom de cette maladie me fait peur. Plusieurs de mes amies en sont atteintes et pour ce que j'en connais je trouve cette maladie effrayante.


Le Dr. O se veut néanmoins rassurant, il m'assure qu'il existe un remède et qu'on va le trouver. Il sort sa valise de produits homéopathiques ; son attention se porte sur une demi-douzaine de produits qu'il estime susceptibles d'etre efficaces. Il les teste sur moi un par un, toujours par la méthode du "test musculaire", en combinaison avec le vaccin. Un des produits se révèle "positif", c'est-à-dire efficace. C'est du Gelsémium. Le gelsémium est une plante qui pousse en Louisiane et qui est connue pour ses effets neuro-régulateurs. Je reçois comme prescription: "1 dose de Gelsémium 200K". J'achète le produit en pharmacie : c'est une grosse gélule remplie de petits granules. Au soir avant d'aller dormir j'ouvre la gélule et je prends en une seule fois tous les granules, que je laisse fondre sous la langue, conformément aux instructions du Dr. O et du pharmacien.


Le lendemain matin tous les symptômes ont entièrement disparu : je ne tremble plus, ma crampe a entièrement disparu, et surtout, j'arrive parfaitement à me concentrer. Je me remets aussitôt au travail.
La semaine suivante, je retourne voir le Dr. O pour un bref contrôle. Test musculaire : le vaccin contre l'hépatite A ne pose plus de problème. Il détecte néanmoins une faiblesse du foie, qu'il prédit problématique pour les mois à venir, à cause de l'élimination du vaccin qui reste à réaliser. Je me dis que je suis guéri ou presque.

 

Malheureusement ce n'est pas fini. Un mois plus tard je retourne voir le Dr. O comme convenu : comme prévu, je souffre d'hypotonie du foie, système immunitaire au plus bas. Il me prescrit du boldo, un complément alimentaire pour drainer le foie. Je commande les produits aux laboratoires Fenioux mais la livraison traîne. Après une semaine sans médication je tombe malade, avec les symptômes de la grippe et ... des tremblements (!), comme si j'avais très froid. Je suis paralysé, incapable de marcher, ou même de me lever. Je n'ai pas faim, je n'ai pas soif. Heureusement, car dans mon état je ne saurais même pas satisfaire ces besoins. Après 36 heures, du fond de mon lit, j'appelle le Dr. O. Par téléphone il me prescrit un traitement homéopathique, avant lequel il me suggère de commencer par une dose de Gelsémium 200K. Comme je ne me sens pas la force d'aller jusqu'à la pharmacie en bas de chez moi je décroche mon téléphone et j'appelle mon papa à la rescousse. Il arrive avec les médicaments. Je prends le Gelsémium et 4 heures plus tard tous les symptômes ont quasiment disparu. Il semblerait donc que les effets à long terme du vaccin ne soient pas étrangers à cette "grippe" ... Quelques jours plus tard je n'ai plus aucun symptôme.

 

 

Pendant le reste du mois je suis particulièrement vigilant. Je me promène avec mon tube de Gelsémium en basse dilution 5CH, et je prends 2 granules dès que les tremblements reviennent. Le remède est efficace, mais il n'est pas exclus que je doive le prendre à vie. J'attends l'évolution pour voir s'il est nécessaire d'agir plus fortement. J'ai en permanence peur que la sclérose en plaques ne se déclare. Néanmoins le Dr. O semble confiant. J'espère donc un jour être quitte de ces problèmes, j'ai bon espoir de guérison.

 

Un jour je vais me faire masser par mon professeur de massage. Il se dit inquiet de mon état et m'incite à l'action. Il me donne les coordonnées de la ligue belge pour la sclérose en plaques. D'après la ligue mes symptômes correspondent à une sclérose en plaques. Pour connaître l'exact état de ma maladie, je demande à mon médecin de me prescrire un examen médical de type IRM. Je téléphone à l'hopital universitaire Erasme pour prendre rendez-vous. La standardiste me met en communication avec un répondeur, qui explique que pour ce type d'examen il n'est pas possible d'obtenir un rendez-vous avant 6 mois, et que la demande de rendez-vous doit se faire par fax, en indiquant ses coordonnées et en joignant la demande du médecin. Doux Jésus ! 6 mois ! Il ne faut pas être pressé ! N'ayant pas d'autre choix je m'exécute : je faxe la demande du médecin avec mes coordonnées. Je ne recevrai jamais de réponse ...

 

Dans le courant du mois de mai, les tremblements reviennent de plus en plus souvent, jusqu'à plusieurs fois par jour. Pendant la journée mon humeur varie de très spittant à renfrogné. En marchant dans la rue il m'arrive de perdre l'équilibre. Mes yeux sont fatigués, douloureux, et clignent nerveusement, surtout mon oeil gauche. Je suis très fatigué physiquement, j'ai juste assez d'énergie pour réaliser mes tâches courantes. Le moindre effort me paraît insurmontable. Par périodes, mon dos et mes membres sont remplis de contractures et j'ai du mal à respirer. Mes jambes sont faibles. Mes lombaires craquent pour un rien. J'arrive à me concentrer mais de plus en plus péniblement. Mes gencives saignent. Le Gelsémium 5CH calme efficacement les tremblements mais je n'ose pas en prendre de trop grandes quantités. J'ai peur mais je n'ai plus assez d'énergie pour réagir. Je rappelle le Dr. O. Il ne semble pas s'inquiéter de mes symptômes. Il me suggère de reprendre une dose de Gelsémium 200K. Dans une autre pharmacie je reçois une gélule remplie de poudre, que je laisse fondre sous la langue.

 

Les symptômes s'apaisent à nouveau rapidement. Une fois sur pieds, je me dis que je dois prendre le taureau par les cornes pour me détoxiquer. Je me renseigne auprès de médecins alternatifs et sur Internet. Et j'entame un lourd traitement de détoxication d'un mois et demi. Un traitement efficace mais traumatisant, tant il remue les métaux lourds dans tout l'organisme. Au final mon état général est nettement meilleur.

 

Je vais revoir le Dr. O., qui confirme l'indication de mes remèdes, et diagnostique mon état comme "sans inquiétude".

Enfin, je respire.

Mon calvaire aura duré 6 mois, pendant lesquels les symptômes sont revenus toutes les 4 à 5 semaines. Moins forts à chaque poussée. Ils ont chaque fois disparu rapidement grâce au Gelsémium. Désormais je garde en permanence sur moi du Gelsémium 5CH.

Ouf ...

 

Maintenant que je suis hors de danger — mais je sais que ma vie en sera plus courte — je réfléchis posément à tout ça, et je me dis qu'il y a un grave problème : avant de me faire vacciner, je n'avais jamais entendu parler des dangers des vaccins. Comment cela se fait-il ?!


J'ai demandé aux deux médecins que j'ai consulté pour me faire vacciner s'il y avait le moindre risque ; ils m'ont tout deux deux répondu qu'il n'y avait aucun danger, que les vaccins sont absolument sûrs. Comment pouvaient-ils ignorer les dangers des vaccins alors que les notices de ceux-ci indiquent dans les effets secondaires des maladies aussi graves que la sclérose en plaques ?!


A présent je parle autour de moi de ma mésaventure vaccinale, et en fonction des gens auxquels je m'adresse je reçois deux types de réponses : les gens adeptes de la médecine traditionnelle sont ignorants des dangers, et affirment haut et fort que les vaccins sont sûrs, efficaces, ont enrayé des épidémies, ... d'où tiennent-ils leurs certitudes ?!

 

Dès que je creuse un peu, je me rends compte qu'ils basent leurs certitudes sur des informations douteuses : la télévision, l'école, les journaux pseudo-scientifiques, les pharmaciens, et même les médecins, tous influencés directement ou indirectement par les industries pharmaceutiques. Lorsque que je m'adresse à des gens adeptes du "monde alternatif", ils me demandent comment ça va, je leur réponds que je me suis fait vacciner, et avant même de leur parler d'un quelconque problème lié aux vaccins, je les vois faire une grimace en disant "aïe!" Mais alors ils savent !!!? Ils savent tous ! Tous réagissent de la même manière : "aïe!" Et ils me parlent de leurs propres déboires vaccinaux et de ceux de leurs proches. D'où tiennent-ils leurs certitudes ? De leur expérience. Des recherches qu'ils ont fait pour trouver une information indépendante et de qualité.

 

C'est le film "The Matrix" grandeur nature ! Pour se rendre compte de la supercherie il faut avoir été "déconnecté".

Il arrive bien que je rencontre dans le "monde traditionnel" des gens ayant de vagues doutes sur les vaccins, de par ce qu'on en dit ici et là, sans vraiment s'intéresser au "scandale" ; après tout on entend tellement de scandales, pout tout et rien, qu'on n'y prête plus grande attention, on est las des scandales, et certains nous semblent tellement loin de nous ... Ce n'est que lorsqu'on est touché au plus profond de son être, de sa santé, qu'on ne peut plus faire autrement que d'y prêter la plus grande attention.

 

Après cette catastrophe qui m'est arrivé je me sens révolté parce que j'ai besoin de justesse, d'exactitude dans le monde où je vis, en particulier dans un domaine aussi intime que celui de la santé. C'est pourquoi aujourd'hui je me renseigne un maximum sur la vaccination : je lis des livres, je fais des recherches sur Internet, je m'entretiens avec des spécialistes, j'en disserte avec des amis, j'échange des informations indépendantes avec des gens éclairés. A présent j'ai sur la question des vaccins une vue d'ensemble qui m'effraie autant qu'elle me révolte. J'ai besoin de sécurité pour moi, mes amis, mes contemporains, je voudrais que nous puissions tous profiter d'une bonne santé et d'une vie longue et prospère. C'est pourquoi je ne m'arrête pas à mon éclairage et à ma lucidité personnelle : je me mets en quête de diffuser la vérité le plus largement possible. Car il est certain qu'une vérité gardée dans l'ombre ne sauvera jamais le monde.

 

Ce témoignage a été publié dans le magazine Votre santé (100.000 tirages en région parisienne) et sur le site Internet de l'association AMESSI.

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 14:00
Le médicament coupe-faim, prescript aux diabétiques en surpoids, aurait causé au moins 500 morts entre 1976 et 2009. Les patients ayant été traités au Médiator sont potentiellement exposés à des risques de complication cardiaque.

Le mediator, commercialisé de 1976 à 2009, a été utilisé au total par 5 millions de patients Le mediator, commercialisé de 1976 à 2009, a été utilisé au total par 5 millions de patients © SIPA « Si vous n’avez pas consulté votre médecin traitant depuis le retrait du Médiator en novembre 2009, l’Afssaps vous demande de le faire afin qu’il puisse rechercher tout symptôme ou signe évocateur d’une atteinte d’une valve cardiaque ». Ainsi s'ouvre la lettre de l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (afssaps), envoyée par l'Assurance-maladie cette semaine à 375 000 patients ayant été traités au Mediator.

Le courrier leur enjoint de consulter leur médecin traitant, afin de vérifier que le médiator n'ait pas occasionné chez eux de risques de valvulopathie, une détérioration grave d'une valve cardiaque.

« Les complications surviennent principalement dans les deux premières années de traitement. Le risque persiste dans les deux années qui suivent son arrêt et devient très faible au-delà », peut-on lire dans la lettre de l'afssaps.

Le PS veut en savoir plus

Samedi dernier, le député PS Gerard Bapt a réclamé la création d'une mission d'information parlementaire sur le Médiator. « J'ai peur que les intérêts économiques des grands laboratoires aient parfois fait prendre des risques inacceptables », a t-il déclaré dimanche dans le JDD, faisant allusion à un risque potentiel de conflits d'intérêts entre les laboratoires Servier, fabriquant du Médiator, et l'Afssaps, l'agence chargée notamment de déterminer le remboursement d'un médicament.

Même demande de la part de l'Association française des diabétiques (AFD), qui a lancé dimanche une pétition nationale « pour que toute la lumière soit faite dans l'affaire du Médiator ».

Quelque peu bousculé au micro de France-Inter lundi matin au sujet du Mediator, le ministre du travail et de la santé Xavier Bertrand a conseillé d'attendre les conclusions de l'Igas (Inspection générale des affaires sociales).

Le contenu de son rapport, qui devrait être rendu le 15 janvier, précisera la dangerosité du Médiator et les raisons de son maintien en circulation malgré les mises en garde des professionnels. Il devra également trancher la question d'éventuels conflits d'intérêts.

Dès 2006, la Commission de la transparence de la Haute-Autorité de santé avait mis en avant l'inutilité du Mediator, selon le Canard Enchaîné. Xavier Bertrand, alors ministre de la Santé, n'avait pas réagi. Interrogé à ce sujet sur France Inter, le ministre a ciblé les risques d'une mauvaise prescription des médicaments et appelé à une « pharmacovigilance » renforcée

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 19:17

DES EFFETS SECONDAIRES ?

 

A court et à long terme, tous les vaccins présentent des effets secondaires, effets rapportés par les fabricants de vaccins eux-mêmes et décrits dans nombre de revues médicales. Convulsions, fièevre, urticaire, gonflement des ganglions, oedèmes, troubles gastro-intertinaux, apparaissent suite à l'injection du vaccin.

 

 Les médecins conscients de ces effets secondaires ne les réfuteront pas mais concluront que "de deux maux, nous devons choisir le moindre mal". Les vaccins, vraiment le moindre mal?

Chez plusieurs enfants vaccinés (particulièrement avec le DCT- diphtérie, coqueluche, tétanos) , on dénote des atteintes au système nerveux central, des cas de paralysie et d'inflammation du cerveau.

 

Selon une étude de Allan Hinman et Jeffrey Copelan publiée en 1984 dans le Journal of the American Medical Association, sur les 3,3 millions d'enfants vaccinés annuellement aux Etats-Unis avec le DCT, 16,038 démontrèrent des crises aiguës et des pleurs persistants - ce qui est considéré par plusieurs neurologistes comme l'indication d'une irritation du système nerveux central ; 8 484 eurent des convulsions; 8 484 furent en état de choc dans les 48 heures suivant l'injection du DCT.

A long terme, les vaccins, en stimulant artificiellement le système immunitaire, ouvrent la porte aux maladies dégénératives, chroniques ou auto-immunes.

 

G. Dettman dans l'Australian Nurses Journal (1977) rapporte que "certaines souches de vaccins peuvent être impliquées dans des maladies dégénératives telles que l'arthrite rhumatoîde, la leucémie, le diabètew et la sclérose en plaques"

 

Un article dans le British Medical Journal (1967) par Miller abonde dans le même sens:"Plusieurs auteurs allemands ont décrit la relation entre la sclérose en plaques et les vaccinations contre la variole, la typhoïde, le tétanos, la poliomyélite et la tuberculose". R. Maskowitz, médecin et gradué de Harvard, est convaincu que les vaccins peuvent, à long terme, mener à une déficience du sytème immunitaire et causer: "des maladies considérablement plus graves que la maladie originale, impliquant des structures plus profondes, plus d'organes vitaux et ayant moins la possibilité de se résorber spontanément".

 

LIÉS À L'EXPÉRIMENTATION ANIMALE?

 

Les vaccins découlent directement de l'expérimentation animale , puisqu'en plus de contenir des sous-produits de l'abattoir, ils sont par la suite systématiquement tester sur des animaux. Des milliers de singes , par exemple, souffrent pour l'élaboration des vaccins contre le Sida et l'hépatite.

 

Les vaccins de la rougeole, de la fièvre jaune et des oreillons se cultivent sur des embryons de poulets. Celui contre l'encéphalite japonaise dans des cerveaux de souris ; ceux contre la polio, la rage, la varicelle et l'hépatite A baignent dans le serum bovin.

 

Un virus a besoin de matière vivante pour se multiplier. L'embryon de poulet semble pour les multinationales de vaccins un foyer de culture idéal. Après onze jours d'incubation sous une température constante, un technicien injecte un virus dans l'embryon. On laisse le virus se multiplier à l'intérieur de l'oeuf embryonnaire pendant deux ou trois jours. Le liquide dans lequel baigne l'embryon ou l'embryon lui-même est traité avec différents produits chimiques. Cette macération permet selon les fabricants de "digérer l'embryon". La dernière étape consiste à filtrer le liquide, opération permettant de ne conserver que le virus.

 

Les embryons de poulet se forment entièrement après 35 heures d'incubation et on peut voir leur coeur battre dès le cinquième jour. Ces futurs poussins proviennent de poulaillers contenant plus de 10 000 poules et près de 700 coqs. De l'élevage intensif dans toute son horreur. Pendant la période de production de ses vaccins contre la grippe, la compagnie pharmaceutique Bio-Vac consomme 160 000 oeufs par semaines.

 

Les vaccins cultivés sur des cellules animales peuvent contenir des contaminants non décelés par les fabricants. Aucun laboratoire ne peut garantir l'asepsie des cellules animales servant à la culture vaccinale. Le virus de la leucose aviaire contamina la plupart des vaccins contre la fièvre jaune et la rougeole jusqu'à 1962.

 

Dans la revue américaine Science (1972) le dr. Leonar Hayflick, professeur de microbiologie à l'Université de Stanford en Californie, déclarait: " Un nombre important de reins de singes (25 à 80&) traités pour la fabrication des vaccins, doivent être écartés à cause d'une contamination étendue par un ou plusieurs de 20 virus connus. Il y a au moins plusieurs centaines de milliers de personnes aux Etats-Unis qui ont été inoculées avec les virus vivants SV-40 qu'on a trouvés dans des vaccins antipolio produits sur des cellules de reins de singes. Ce virus SV-40 provoque des tumeurs chez les hamsters et convertit in vitro les cellules humaines normales en cellules cancéreuses".

 

 Le 11 mai 1987 le London Times rapportait des informations concernant un représentant de l'OMS. Ce dernier affirmait avoir des preuves démontrant que l'origine et la prolifération du virus du Sida provenait du vaccin antivariolique administré pendant les 13 années dans les pays du Tiers-Monde par l'OSM. Pour Jeremy Rifking du groupe environnemental The Fondation of Economics Trands: " Il est possible que certaines contaminations de virus animaux dans les vaccins, comme celui de la variole, ont joué un rôle dans l'émergence du sida et d'autres maladies"

 

Cette fondation croit que le vaccin de la variole et d'autres vaccins contenant du sérum de boeuf/vache peuvent être l'hôte du " virus bovin de déficience immunitaire" et se transmettre à l'humain. Ce virus est semblable au VIH humain. Un virus voisin, le "virus bovin de la leucémie" (VBL) se retrouve aussi chez les bovins et ressemble à un virus humain, le HTLV-I qui cause une forme rare de leucémie. (Le département américain de l'Agriculture a décelé le VBL dans plus de 60% du bétail américain)

 

L'antagonisme biologique entre les espèces est si puissant que les virus d'une espèce, inoffensif pour elle (par exemple, le SV-40 est inoffensif pour les singes) peuvent devenir dangereux lorsque transférés è une espèce différente, comme l'espèce humaine, au point de devenir cancérigènes. Le Dr. Leonard Hayflick, déjà cité, fait la remarque suivante: "Les virus animaux cancérigènes les plus importants - ceux qui peuvent être isolés chez les primates, le SV-40 et les adénovirus cancérigènes - ne sont cancérigènes que quand ils passent à une autre espèce. Aucun virus cancérigène de primate ne produit des tumeurs dans l'espèce animale dont le virus est originaire, mais de tels virus peuvent produire des tumeurs dans des espèces animales hétérogènes".

 

Bien sûr, il s'agit ici de virus connus mais il en existe une multitude qui non décelés peuvent contaminer les vaccins.

 

En 1966, sept chercheurs allemands du laboratoire Behring trouvèrent la mort en travaillant sur des singes utilisés pour la fabrication des vaccins contre la poliomyélite et le typhus. Trente autres chercheurs été malades sans qu'on puisse identifier le virus responsable.

 

RAISONS PHILOSOPHIQUES? RELIGIEUSES? ÉCOLOGIQUES?

 

Comme nous venons de le voir, les vaccins ne semblent pas un signe évident de protection contre les maladies. Par delà le côté strictement de santé, certains évoquent pour les refuser des raisons philosophiques ou religieuses.

 

Dans les années 80, des groupes opposés è l'avortement voulaient mettre fin à l'usage d'un vaccin contre la rougeole provenant des tissus prélevés sur un foetus obtenu lors d'un avortement. Le vaccin, nommé WI-38, avait été fabriqué en 1962, à partir de tissus de poumon prélevés sur un foetus suédois. Les tissus originaux furent congelés pour servir à produire le vaccin partout dans le monde par culture cellulaire, Des porte-paroles de ces divers groupes trouvèrent l'usage de ce vaccin offensant et répugnant, du point de vue moral. En 1984, ils affirmaient qu'au Canada, c'était le seul vaccin contre la rougeole disponible depuis 1979.

 

En Inde, on vaccine massivement des disciples de l'hindouisme ou du jaïnisme avec des vaccins provenant de reins de singes ou contenant du sérum bovin. Cette population ayant une révérence religieuse pour ces animaux, ignorent probablement le fait et se soumettent à la technologie de l'Occident, une autre forme de colonialisme.

 

Les vaccins perturbent l'écologie de notre corps, de ceux qui nous entourent et de la planète. Les laboratoires rejettent nombre de produits chimiques servant à l'élaboration des vaccins. En outre, le virus vivant de la poliomyélite, par exemple, en se répliquant dans l'intestin du sujet vacciné, est ensuite excrété en grande quantité dans le milieu extérieur. Les virus deviennent source de pollution.

 

Tout vacciné est potentiellement capable de contaminer son entourage. La menace ne vient pas des non vaccinés mais des vaccinés!!

 

Il peut aussi y avoir le danger qu'un virus s'échappe du lors des recherches. En 1978, une femme travaillant dans un laboratoire de l'Université de Birmingham est morte après la "fuite" d'un virus porteur de la variole.

 

Le respect de maladies le plus souvent bénignes doit être envisagé. Les maladies et les dites épidémies apparaissent par cycles et disparaissent d'elles-mêmes.

 

Nous devons fortifier notre système immunitaire - par une alimentation végétarienne et biologique, une bonne hygiène de vie, etc. - et non l'agresser avec des produits chimiques, des virus d'animaux malades, des substances toxiques et des débris d'abattoir.

En matière de microbiologie, il arrive que ce qu'on croit mort soit vivant. Même constitués de microbes ou de virus atténués ou tués, ces éléments que l'on tient pour inactifs peuvent se réactiver.

Les vitamines A et C se révèlent très utiles contre les maladies infectieuses. Plusieurs chercheurs démontrèrent que la vitamine C par exemple, inactive le virus le l'herpès, de la poliomyélite et de la rage. En 1937, le Canadian Medical Association Journal, décrivait cette expérience: on administra 1 gramme de vitamine C pendant plusieurs jours à 29 patients souffrant de coqueluche. Les chercheurs trouvèrent que le "traitement abaissa l'intensité, le nombre et la durée des symptômes".

On retrouve dans la littérature médicale d'autres études semblables sur la vitamine C et ses effets thérapeutiques contre la lèpre, la fièvre thypoïde et la dysentrie.

(Notons que des séquelles neurologiques peuvent survenir
après la vaccination même en l'absence de réactions extrêmes)
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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 14:08
Un enfant paralysé par un vaccin : Un drame poignant

Achraf Diwane, 7 ans, est devenu tétraplégique suite à une injection d’un vaccin contre l’hépatite B, 'Engerix-B' de SmithKline Beecham qui a nié pendant 5 ans la responsabilité de son produit dans cette affaire. Or, une expertise récente du médecin légiste a établi un lien de cause à effet.

Vendredi 4 février 2000. Casablanca. Hasnaâ Diwane, son bébé dans les bras, entre dans une pharmacie du boulevard El-Fida, achète un vaccin contre l’hépatite B, 'Engerix-B', et se dirige vers un dispensaire de son quartier. Elle ne savait pas à l’époque qu’elle allait bouleverser complètement la vie de son enfant de 19 mois, Achraf Diwane. Comme toute les jeunes mères, après l’injection du vaccin, elle tente de bercer son bébé et calmer ses petits bobos.

En vain. L’intensité des douleurs va crescendo. Le petit Achraf ne cesse de pleurer, des maux terribles le rongent de l’intérieur et son état physique se dégrade. Alarmés, ses parents l’emmènent aux urgences du Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Ibn Rochd, le dimanche 6 février 2000. C’est le début d’une descente aux enfers. ' J’ai remarqué qu’Achraf a changé depuis cette maudite injection du vaccin 'Engerix-B'. La première réaction du médecin qu’il l’a examiné, deux jours après cette vaccination, a confirmé nos doutes : ce changement brutal est dû à cette injection. Mais, le médecin qui assurait ce jour-là la permanence a refusé de l’admettre aux urgences arguant que son état nécessite des soins particuliers', se souvient Hasnaâ Diwane, les larmes aux yeux.

Les Diwane ne savent plus quoi faire. Abasourdis par cette réaction du service des urgences et assommés par un développement tragique de la santé de leur bébé, ils frappent, en désespoir de cause, à la porte de ' La goutte de lait'. ' Nous étions alors contraints de faire passer à Achraf la nuit du dimanche jusqu’au lundi dans 'La goutte de lait', un centre pour enfants abandonnés !', raconte cette jeune mère qui n’en revenait pas. Le lundi au petit matin, elle persiste et s’attache à son droit d’une hospitalisation au CHU d’Ibn Rochd.

Le petit Achraf reçoit finalement des soins et trouve une place à l’hôpital des enfants. 'Trop Tard! Achraf respirait à peine, ses mains et ses bras ont commencé à s’atrophier. Il ne pouvait plus prononcer un traître-mot. Il était là, mais n’est pas là', ajoute-t-elle, avec un brin de colère mâtiné d’amertume. Trois jours donc après l’injection de l’' Engerix-B ', Achraf n’est plus le même. Il sombre dans un profond coma. Un état végétatif pendant une durée de trois mois. De cette époque-là, Hasnaâ Diwane n’en a pas oublié une seconde : 'On a vu des vertes et des pas mûres. Achraf qui n’avait que 19 mois souffrait en silence : perte de poids, gêne respiratoire, trouble de déglutition…Après son réveil du coma, il était squelettique'.

 

Mais, ce que cette jeune mère n’ose toujours pas à prononcer est que son fils en est sorti tétraplégique. Les Diwane savaient qu’on ne sort rarement indemne d’un coma de trois mois, mais ils espéraient que la chance serait de leur côté. S’ils croient au destin, ils insistent tout de même à chercher à comprendre les tenants et les aboutissants de cette tragique évolution de l’état physique et mental de leur enfant. ' Le lien entre l’injection de l’'Engerix-B' à mon fils et sa tétraplégie saute aux yeux. Il est clair comme de l’eau de roche que c’est cette vaccination qui est à l’origine du malheur de mon Achraf', note Hasnaâ Diwane. C’est ainsi que les Diwane ont porté l’affaire devant les tribunaux, en novembre 2000.

 

La première expertise ordonnée par le Tribunal de première instance d’El-Fida Derb Soltane, à Casablanca, ne tranche pas sur le lien de causalité entre l’'Engerix' et la paralysie : le rapport avait conclu que cette évolution pourrait être due à cette vaccination. L’utilisation du conditionnel dans ce premier rapport a fait traîner l’affaire. Le deuxième rapport a été par contre établi par l’Ordre des médecins, mais là encore aucune précision claire et nette sur le lien de causalité. Le laboratoire SmithKline Beecham, le producteur de ce vaccin contre l’hépatite B, continue de plaider que son 'Engerix-B' n’y est pour rien dans ce cas. Et d’avancer le plus massu de ses arguments : la synchronisation entre la vaccination et le changement de la santé d’Achraf Diwane n’est pas une raison pour incriminer son 'Engerix-B'. Croyant, dur comme fer, que ' ' Engerix-B' est le vaccin par qui la tétraplégie est arrivée ', les Diwane ne baissent pas les bras.

Le Tribunal de première instance d’El-Fida Derb Soltane ordonne un troisième rapport d’expertise auprès du Professeur Said Louahlia. Directeur de l’Institut de médecine légale Ibn Rochd, il étudie minutieusement le dossier médical du petit Achraf et arrive à trancher le débat qui a tant divisé entre les Diwane et le laboratoire SmithKline Beecham. 'On apprend par le dossier médical d’hospitalisation que le début de la symptomatologie remonte au 7 février 2000, trois jours après avoir reçu une injection de vaccin anti-hépatite B, de type 'Engerix-B', par l’installation brutale d’un syndrome grippal avec impossibilité de marcher, trouble de la déglutition et gêne respiratoire', relève-t-on dans le rapport d’expertise du Pr. Said Louahlia. En notant que le produit incriminé n’était pas défectueux au moment de l’utilisation, il affirme qu’il n’existe aucune cause étrangère à la tétraplégie d’Achraf et que la chronologie des faits conduit à admettre le lien de causalité direct et non pas présumé de son existence entre l’injection du vaccin et la naissance de la maladie.

 

'Rien ne va à l’encontre d’une encéphalopathie post-vaccinale. Il existe un lien de causalité direct entre le vaccin et l’encéphalopathie du fait des critères d’imputabilité réunis', lit-on dans la conclusion de ce rapport d’expertise. Une conclusion, on ne peut plus clair, qui vient d’asséner un coup de grâce à un laboratoire qui a rejeté, pendant cinq ans, toute responsabilité de son produit concernant la détérioration de la santé d’Achraf.

SmithKline Beecham s’est obstiné, sans aucun fondement, à prétendre que son vaccin n’est pas en cause. Il suffit d’ailleurs de lire la notice de l’'Engerix-B' pour s’en convaincre. Dans le chapitre des effets indésirables, et avec des lettres à peine visibles, SmithKline Beecham note que son vaccin entraîne dans des cas ' très rares des effets indésirables sur le système nerveux central et périphérique : paralysie, neuropathie, névrite (y compris syndrome de Guillain-Barré, névrite optique et sclérose en plaque), encéphalite, encéphalopathie, méningite '.

 

Pourquoi ce laboratoire s’acharne-t-il donc à renier des vérités qu’il a lui-même pris soin d’énoncer dans une notice-fleuve ? Pourquoi un pareil géant pharmaceutique ne ménage-t-il aucun effort à faire traîner une affaire alors que nous ne cherchons qu’une simple réparation de préjudice ? Pourquoi ne propose-t-on pas une hospitalisation à l’étranger à notre enfant et mettre fin à ce débat ? Ce sont-là des questions parmi d’autres qui taraudent l’esprit des parents d’Achraf.

La fin du calvaire des Diwane devrait être annoncée cette semaine, si seulement le Pr. Said Louahlia ne s’était pas absenté de cette audience du lundi dernier au Tribunal de première instance d’El-Fida Derb Soltane, en raison d’un voyage à l’étranger. Le juge a fixé un nouveau rendez-vous, le 20 juin prochain, où tous ceux qui ont suivi, de près ou de loin, ce dossier seront présents.

 

 

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Patricia Gouy : 'le combat continue'

L’affaire d’Achraf Diwane, victime du géant pharmaceutique Smithekline Beucham a été de nouveau reportée pour le 3 octobre prochain. La dernière audience a connu la présence de Patricia Gouy, la représentante des victimes de ce vaccin en France. Entretien.


ALM : Vous êtes au Maroc spécialement pour suivre les derniers développements du cas d’Achraf Diwane. Quelles sont les raisons de cet intérêt ?


Patricia Gouy : Achraf Diwane est la première victime médiatisée de ce vaccin contre l’hépatite B, au Maroc. Je m’intéresse de très près à cette affaire parce que je suis moi-même victime de ce vaccin. En France,  une association a été créée, rassemblant toutes les personnes qui souffrent le martyre à cause de ce produit. Je ne comprends toujours pas pourquoi le laboratoire pharmaceutique Smithekline Beucham refuse d’indemniser les Diwane, alors qu’il a bien inscrit sur la notice que l’'Engérix B ' a des effets secondaires sur le système nerveux.

Pour votre cas, avez-vous reçu des indemnisations ?

Mon cas est un peu particulier. J’étais en fait Aide-Medico-Psychologique dans un hôpital public, et précisément dans le service qui s’occupe des handicapés. Et avant d’exercer, il fallait absolument être vacciné contre l’hépatite B. J’étais donc obligée de le faire. C’était en 1994, j’avais 34 ans. Depuis, ma vie a basculé dans un cauchemar sans fin. Je vivais avec un rythme rapide, je faisais du sport, je m’occupais de mon foyer…Bref, je menais une vie normale. Je continue à toucher mon salaire, mais j’attends toujours d’être indemnisée. Le laboratoire m’a proposé une somme annuelle de 9200 euros, mais j’ai refusé. C’est minime par rapport à la souffrance que ce vaccin nous a causée. Mon état physique se dégrade de jour
en jour.

Quel est le nombre des victimes qu’a engendrées ce vaccin en France?

Tout d’abord, il faut rappeler qu’au milieu des années 1990, la France a connu une vaste campagne de vaccination contre l’hépatite B. Dans ce sens, l’ancien ministre de la Santé, Bernard Kouchner, s’est opposé à cette campagne de masse.
Les effets indésirables et néfastes de ce vaccin se sont vite manifestés. C’est ainsi que l’on compte actuellement 2600 victimes rien qu’en France. Seules une centaine de personnes ont été indemnisées.Le combat est difficile. Mais il continue.

Les victimes ont constitué une association appelée REVAHB. Quel est son rôle ?
Le 'Réseau Vaccin Hépatite B' a été créé en 1997 par des personnes atteintes d’effets secondaires graves apparus suite à une vaccination contre l’Hépatite B. L’objectif primordial du REVAHB est de faire reconnaître auprès du grand public la réalité des effets ravageurs du vaccin. Cette association joue également un rôle d’écoute et d’aide psychologique au profit des victimes .

Le 22-9-2005
Par : Atika Haimoud

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source : www.aujourd'hui.ma

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 20:33

Voici un lien sur le mercure il est en anglais mais il est sous titré, c'est très interessant

 

Voici

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 21:17

Vaccins obligatoires ?
Il faut se rendre à l’évidence...

En France, il ne peut exister d’obligation légale de vaccination.

Toute obligation serait anticonstitutionnelle :

Art. 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, du 10-12-1948 :
"Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne".

Toute obligation serait contredite par le nouveau Code civil qui reconnaît le :
"principe du respect de l’intégrité du corps humain".

Toute obligation serait en contradiction avec l’article 36 du Code de Déontologie Médicale qui précise que :


"Tout acte médical requiert le consentement libre et éclairé des personnes".
 
Toute obligation serait contraire aux :


Arrêts de la Cour, du 25-02 et 14-10 1997, expliquant :


- Information des Patients -


"Les praticiens doivent être en mesure de prouver qu’ils ont fourni au patient une information loyale, claire, appropriée et exhaustive, au moins sur les risques majeurs, et la plus complète possible sur les risques les plus légers.
Cette information a pour but de permettre au patient de refuser la vaccination proposée en estimant que les risques sont supérieurs aux bénéfices escomptés".

Toute obligation serait annulée d’office par la :


Loi du 04 mars 2 002, n° 2 002-303, Art. 11,


Chapitre 1er, modifiant l’Art. L 1 111-4 du Chapitre 1er du Titre 1er du Livre 1er de la Première Partie du Code de la Santé Publique :


"Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment".

Il appartient donc à chacun d’accepter ou refuser, librement, cet acte médical - contesté par une multitude de professionnels de la médecine - qu’est une vaccination.

Toute obligation de vaccination induit, pour tout opposant à cet empoisonnement, la notion de Résistance à l’Oppression (droit reconnu par la Constitution) et celle de Légitime Défense (qui ne limite pas le choix des moyens utilisables !)



Les vaccins :
une bombe de l’ère médicale

par Robert Mendelsohn, médecin.
________________________________________
L’auteur, maintenant décédé, a pratiqué la pédiatrie pendant plus de 30 ans. Il a écrit de nombreux livres, a été directeur national du projet Head Start’s Medical Consultation Service, président du comité d’accréditation médicale pour l’État de l’Illinois, professeur associé de médecine préventive et de santé communautaire à l’École de Médecine de l’Université de l’Illinois, États-Unis.

 Bien que j’ai moi-même utilisé les vaccins dans les premières années de ma pratique, je suis devenu un opposant farouche des vaccinations de masse à cause des nombreux dangers qu’elles représentent. Le sujet est si vaste et complexe qu’il mériterait tout un livre. Je ne peux donc ici que donner un résumé de mes réticences au zèle fanatique avec lequel les pédiatres injectent aveuglément des protéines étrangères dans le corps de votre enfant, sans savoir quelles conséquences néfastes peuvent en résulter.

VOICI L'ESSENTIEL DES MES ARGUMENTS :

1. Il n’existe aucune évidence scientifique convaincante prouvant que ce sont les vaccinations qui ont éliminé les maladies d’enfance. Il est vrai que certaines maladies d’enfance qui étaient autrefois fréquentes ont diminué ou disparu depuis que les vaccinations ont été introduites ; personne ne sait réellement pourquoi, bien que l’on pense que c’est l’amélioration des conditions de vie qui en est la cause.
Car si les vaccinations étaient responsables de la diminution ou de la disparition de ces maladies aux États-Unis, pourquoi donc ont-elles disparu d’Europe où les vaccinations de masse n’ont pas été appliquées ?

2. On pense habituellement que c’est grâce au vaccin SALK que l’épidémie de poliomyélite qui frappa les enfants américains dans les années 1940 et 1950 a pris fin. Si c’est vrai, pourquoi est-ce que les épidémies ont aussi cessé en Europe où le vaccin POLIO n’était pas utilisé de manière aussi généralisée ? Et pour prendre un sujet d’intérêt plus récent, pourquoi est-ce que le vaccin SABIN est encore administré à des enfants, alors que le Dr Salk affirme que c’est ce vaccin qui cause actuellement la plupart des cas de poliomyélite ? Continuer à administrer ce vaccin est un comportement médical irrationnel qui ne fait que confirmer mon opinion que les médecins répètent constamment leurs fautes. Nous assistons là à une répétition du scénario où l’on voyait la difficulté du corps médical à abandonner la vaccination contre la variole. Ce vaccin resta la seule cause de mort due à la variole pendant trente ans après que la maladie ait disparu. Pensez-y, pendant trente ans, les enfants mouraient après des vaccinations antivarioliques, alors que la maladie elle-même ne comportait plus un risque réel !

3. Tout vaccin comporte des risques et des contre-indications ; cependant, les médecins les administrent de routine et par habitude, sans avertir les parents des dangers possibles et sans rechercher si tel vaccin serait contre-indiqué pour votre enfant. Aucun enfant ne devrait être vacciné sans qu’on réfléchisse à cela, et pourtant des queues d’enfants sont alignées chaque jour dans les cliniques pour recevoir un vaccin, sans qu’aucune question ne puisse être posée par leurs parents.

4. On pense de plus en plus que ces vaccins contre les maladies d’enfance relativement bénignes peuvent être responsables de l’augmentation intense des maladies auto-immunes dans notre population. Ce sont des maladies graves comme le cancer, la leucémie, les rhumatismes, la sclérose en plaques, le lupus érythémateux disséminé et le syndrome de Guillain-Barré. Dans les maladies auto-immunes, les mécanismes de défense de l’organisme ne savent plus faire la distinction entre les protéines étrangères et les tissus du corps lui-même, en conséquence l’organisme commence à se détruire lui-même. Allons-nous échanger la rougeole contre le cancer et la leucémie ?

QUE FAIRE ?

Nous avons le droit fondamental de refuser tout traitement médical et le vaccin ne fait pas exception. Tout individu a le droit d’être vacciné ou pas, même lors «d’épidémie ». Lors d’un jugement rendu en mars 1990, le juge Trudeau a reconnu que lors d’une «épidémie » de rougeole, les parents ne sont pas tenus de faire vacciner leurs enfants mais doivent les retirer de l’école jusqu’à ce que se résorbe la dite «épidémie ».

Pour voyager à l’étranger sans vaccinations, vous pouvez déclarer simplement une exemption sous la Clause 84 du Code Sanitaire de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et adoptée par tous ses membres. (La seule exception à cette clause peut avoir lieu si vous arrivez d’une région infectée)."
 


SORTIR DU VACCINO-SECTARISME
Il serait temps dans le cadre d’une politique de Santé
cohérente et respectueuse de l’Etre,
de fournir aux consommateurs de vaccins une information scientifique transparente,
et de cesser, au nom du Bien Public,
d’assimiler aux phénomènes sectaires,
tout individu cherchant seulement à exercer sa liberté de choix en face des vaccinations,
méthodes obsolètes dont la Médecine
n’est pas en mesure de prouver l’absence de nocivité...
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 09:05

La souche H1N1 dans le vaccin de la grippe saisonnière


GENEVE - Le vaccin contre la prochaine grippe saisonnière dans l'hémisphère Nord contiendra trois souches, dont celle du virus H1N1 qui transmet la grippe A, annonce l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le vaccin contre la prochaine grippe saisonnière dans l'hémisphère Nord contiendra trois souches, dont celle du virus H1N1 qui transmet la grippe A. (Reuters/Jean-Paul Pélissier)

 

Le vaccin contre la prochaine grippe saisonnière dans l'hémisphère Nord contiendra trois souches, dont celle du virus H1N1 qui transmet la grippe A. (Reuters/Jean-Paul Pélissier)

 

Cette décision, prise à la suite des recommandations des experts, signifie que les vastes stocks de vaccins contre la grippe A pourront être utilisés pour produire les nouveaux vaccins contre la grippe saisonnière, a déclaré à la presse Keiji Fukuda, expert de la grippe à l'OMS.

  

Plusieurs pays, dont l'Allemagne, la France et les Etats-Unis, ont pris la décision de résilier leurs commandes de vaccin face à la faible demande de leurs ressortissants. Le fait qu'une seule dose soit finalement nécessaire a également contribué au surplus de vaccins.

 

"L'utilisation de la souche du virus dans le vaccin contre la grippe saisonnière ne veut pas dire que la pandémie est finie", a précisé Fukuda, s'adressant aux journalistes. "On s'attend à ce que le virus constitue une menace significative à l'automne et en hiver."

 

Les jeunes personnes, principalement celles qui souffrent de maladies chroniques, et les femmes enceintes, restent confrontées aux risques d'infection et de pneumonie virale.

 

Le comité d'urgence des experts de l'OMS sur la grippe doit se réunir le 23 février pour annoncer la fin ou non de la pandémie. Le virus H1N1 devrait toutefois rester le virus dominant dans le monde, a-t-il ajouté.


COMBINAISON DE TROIS SOUCHES


Les fabricants de médicament pourront utiliser les composantes du vaccin H1N1 déjà en leur possession, à l'exception de celles déjà introduites dans des seringues ou des fioles.

 

"S'ils ont la souche du vaccin prête à l'emploi, ils sont bien placés", a ajouté Fukuda, interrogé par Reuters à l'issue d'une session publique de l'OMS en présence de fabricants de médicaments.

  

Ce sera aux gouvernements de décider soit de combiner les trois souches dans un même vaccin "trivalent", soit de procéder à des vaccinations séparées selon les souches. Les deux autres souches sont celles du virus H3N2 et de la grippe B.

 

"Je pense que de nombreux pays opteront pour la combinaison des souches", a poursuivi Fukuda.


Quelque 200 millions de personnes ont été vaccinées mais ils pourront se faire injecter le vaccin trivalent sans danger, selon lui.

Les laboratoires comme GlaxoSmithKline et Sanofi-Aventis doivent attendre l'avis de l'OMS pour commencer à produire les vaccins pour la grippe saisonnière qui commence habituellement en novembre.

 

Meirion Evans, directeur du comité de la protection de la santé à la Faculté britannique de santé publique, a dit à Reuters que l'épidémie de grippe aviaire pourrait faire son retour en novembre sous la forme d'une grippe saisonnière.

 

"Ceux qui ont eu la grippe H1N1 ou qui se sont fait vacciner bénéficient déjà d'une forme d'immunité. Cependant, le vaccin contre la grippe saisonnière reste recommandé pour toutes les personnes âgées de plus de 65 ans et pour les personnes à risques".

 

Stephanie Nebehay, Guy Kerivel et Marine Pennetier pour le service français

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 21:21
« Si le virus A H1N1 mute... » ou l’escroquerie à l’échelle planétaire
par Marc Zaffran (Martin Winckler)
Article du 12 septembre 2009


Alors même que les évidences épidémiologiques de bénignité de la grippe A H1N1 s’accumulent (et que les médecins espagnols et britanniques rassurent leurs populations respectives) l’argument numéro 1 invoqué par les tenants de la vaccination de masse est « la possibilité d’une mutation du virus ». Or, cette éventualité n’est pas seulement scientifiquement improbable, elle est aussi le principal argument qui disqualifie la vaccination : contre un virus mutant, un vaccin ne sert à rien. Démontage d’une escroquerie planétaire.

 


Les relevés épidémiologiques le montrent (y compris dans les rapports de l’OMS, qui est tout de même l’institution qui a tiré la sonnette d’alarme), la pandémie de A H1N1 n’est pas du tout aussi catastrophique qu’on a pu l’annoncer, alors même que le virus semble plus contagieux puisqu’il se transmet même quand il fait chaud. Plus contagieux, mais moins dangereux.


Dans l’hémisphère sud, où la santé de la population est proportionnellement plus précaire que dans l’hémisphère nord, la mortalité est inférieure à celle d’une grippe saisonnière habituelle. De plus, comme l’OMS ne demande plus de confirmer les cas de grippe « puisqu’il y en a trop », on est en droit de penser que le nombre de personnes atteintes par la grippe est bien plus grand qu’estimé, mais comme le nombre de morts attribué au virus (un mort, ça se comptabilise) est faible, la proportion de décès par rapport au nombre de personnes touchées est donc probablement encore plus faible qu’on ne l’estime actuellement.


On est donc en droit de penser que 1° il n’a pas de raison de provoquer plus de décès dans les pays du Nord, dont la population est en meilleure santé que celle du Sud. 2° comme il est très contagieux et qu’il y a déjà des foyers épidémiques en Europe, d’ici quelques semaines il y aura de plus en plus de personnes déjà immunisées (et toujours vivantes) qui agiront comme des barrières pour protéger les autres. Avant même que le climat hivernal ne s’installe. On peut s’attendre donc à ce que la « grande épidémie » n’ait pas lieu...



Arguments scientifiquement incohérents

Cependant, dans les pays développés comme la France, qui ont commandé des millions de vaccins on continue à répandre des messages terroristes pour inciter les populations à se vacciner.


Les arguments ? « le virus A H1N1 touche des strates de la population que le virus A H3N2 (habituel) ne touche pas : les jeunes adolescents et adultes » ; c’est vrai, apparemment, mais ça ne le rend pas plus grave, d’ailleurs parmi les décès, on trouve surtout des patients immunodéprimés ou très malades qui sont très jeunes ou très âgés, et non des jeunes adultes ; la grippe touche les jeunes adultes, mais elle ne les tue pas comme s’il s’agissait d’une méningite cérébrospinale ; à ma connaissance, les vacanciers touchés dans des colonies de vacances en Isère, cet été, ont guéri en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire...


« le virus AH1N1 touche les femmes enceintes »
 : c’est vrai, mais l’autre aussi ; et c’est bien connu : les femmes enceintes sont en état de « tolérance immunitaire » vis à vis de leur foetus, ce qui les rend un peu plus sentibles aux virus qu’en temps normal ; rien de nouveau, donc

« le tamiflu n’est pas constamment efficace » :

 c’est vrai, et on le sait depuis longtemps, car AUCUN médicament ne peut être constamment efficace sur quoi que ce soit (tout simplement parce qu’un médicament n’a pas le même métabolisme chez tous les individus, pour des raisons génétiques, et parce que des résistances surviennent pour tous les anti-infectieux, qui « sélectionnent » des germes résistants) ; cela dit, ce n’est pas nouveau, car l’efficacité du Tamiflu est toute théorique : il est censé raccourcir la durée et atténuer la gravité de la grippe s’il est pris dès les premiers symptômes mais 1° il y a tout plein de maladies (du rhume à la bronchite saisonnière bénigne) qui commencent comme une grippe. 2° durée et gravité de la grippe sont variables d’une personne à une autre, il est donc impossible de vérifier que c’est le Tamiflu qui raccourcit les symptômes de la grippe, car toute expérimentation d’un antiviral sur une maladie de courte durée (huit jours) n’a aucune signification. En matière de maladies infectieuses virales, un vieil adage clinique dit : « un rhume mal soigné dure une semaine, un rhume bien soigné dure huit jours »...



Mais l’argument qui remporte le pompon de l’escroquerie est celui qui court avec le plus d’insistance en France quand on oppose à la vaccination de masse les objections qui précèdent
. Cet argument proprement magique est celui-ci : « Et si le virus mute... ? »



Eh bien, le virus A H1N1 a déjà muté.
C’est d’ailleurs en mutant qu’il est devenu plus contagieux et que l’épidémie a commencé. Mais cette mutation, qui lui a conféré une plus grande contagiosité, ne lui a pas conféré pour autant une plus grande dangerosité. Un virus a un seul but dans la vie : multiplier son ADN le plus vite possible pour survivre génétiquement, comme le font tous les êtres dotés d’un ADN. Or, un virus, c’est un ADN réduit à sa plus simple expression. Son but, ça n’est pas de rendre malade. Les symptômes de la maladie sont liées aux réactions de l’organisme destinées à éradiquer le virus : la fièvre, c’est le corps qui la produit pour empêcher le virus de se reproduire ; les courbatures, c’est la contraction intense des muscles pour produire de la fièvre ; la toux, c’est la réaction inflammatoire du nez, de la trachée et des bronches à l’entrée du virus dans les tissus respiratoires. Le virus, lui, il a intérêt à ce que le patient reste debout et le transmette dans ses gouttelettes de salive.



On comprend donc que pour qu’un virus soit très contagieux (par voie aérienne), il faut AUSSI qu’il soit relativement bénin.
S’il est très dangereux, il risque en effet de tuer ses hôtes avant qu’ils ne l’aient transmis. Les virus les plus contagieux de la planète, ceux du rhume de cerveau, ne tuent personne...


« Bon, d’accord, admettons ! Mais quand même ! Et s’il mute de nouveau et devient dangereux cette fois-ci ??? On ne peut pas le savoir à l’avance !!! »

Ah, mais c’est là que l’escroquerie intellectuelle touche à son comble, comme vous allez le voir.

La phrase "Bon, mais s’il mute de nouveau ?" ne résiste pas à l’analyse rationnelle :


1° les mutations sont ce qui permet à un organisme de survivre ou le conduisent à disparaître ; virologiquement, biologiquement et épidémiologiquement parlant, il est peu probable que le virus A H1N1, qui a en quelque sorte « réussi son coup » et pris la place du AH3N2 au hit-parade des grippes grâce à une mutation qui le rend plus contagieux (mais moins dangereux) mute de nouveau pour devenir brusquement plus mortel (et donc moins contagieux) dans un délai très court. Rappelons qu’il n’avait pas muté depuis 1956...


2° par quel miracle muterait-il simplement en passant de l’hémisphère sud à l’hémisphère Nord ???? Pourquoi pas chaque semaine, pendant qu’on y est ?

Brusquement, l’OMS le déclare tout de go : "Le virus n’a pas muté"



Mais surtout, l’argument « Et si le virus mute de nouveau... » vient de montrer tout récemment son inanité (et son caractère de poudre aux yeux), grâce à un communiqué sybillin datant du 4 septembre : « D’après l’OMS, le virus a provoqué 2800 morts dans le monde [1] mais n’a pas muté. » (Vous trouverez ça partout.)


Cette nouvelle sybilline mais cruciale disqualifie complètement les discours terroristes mais montre aussi par la même occasion que leur seul but était de faire commander des vaccins en masse. « Vaccinez-vous, car le vaccin peut muter ! »



Car cet argument ne tient pas et n’a jamais tenu ; en effet pour qu’un vaccin soit efficace, il faut que le virus reste stable... On ne voit donc pas l’industrie se lancer dans la fabrication d’un vaccin contre un virus qui risque de muter d’une seconde à l’autre (ou d’un continent à l’autre)...


Quand je suis arrivé à Montréal et que j’ai pris une assurance pour mon logement, la préposée de la compagnie d’assurance m’a proposé un supplément « tremblement de terre ». Ca m’a fait éclater de rire. J’ai dit « Montréal n’est pas sur une zone sismique » [
2]. Elle a dit « C’est vrai, mais on la propose quand même, c’est seulement 20 $ par an. » Je lui ai demandé si elle avait un supplément astéroïde... Elle n’en avait pas. Je n’ai pas pris le supplément tremblement de terre. Mes inquiétudes ont des limites.


Et bien, pour la grippe, on vous a fait le même coup, messieurs-dames les partisans d’une vaccination de masse !!!

On vous a incités à commander des vaccins en nombre incroyables, envers et contre l’évidence de la bénignité de la grippe A H1N1 telle qu’on l’observait, en direct, dans l’hémisphère sud, en vous disant « Ah, mais si le virus mute. » Et maintenant que les vaccins sont fabriqués et vont pouvoir être livrés, on vous envoie un message rassurant, via l’OMS en vous disant que le virus n’a pas muté.



Et c’est très important qu’on vous dise que le virus n’a pas muté. Parce que si on continue à vous effrayer avec le spectre d’une nouvelle mutation, vous risquez de vous rendre compte que le vaccin dont vous avez commandé des millions de doses, (et dont on commence à dire déjà que « une seule dose suffit »...)

si le virus mute,

ce vaccin...

il ne servira à rien !!!


Autrement dit : en agitant la peur d’un virus qui "pourrait" devenir dangereux, on vous a vendu un vaccin qui, si le virus était vraiment devenu dangereux ne vous aurait, de toute manière, pas protégés...

Il ne vous reste plus qu’un vaccin très coûteux, peut-être efficace(mais c’est pas sûr) contre un virus... bénin.

Notez bien que l’OMS a dit "Le virus n’a pas muté". Sous entendu "Pour le moment". Au printemps prochain, il sera toujours le temps de dire qu’il "a muté légèrement et qu’il faut fabriquer un NOUVEAU vaccin". C’est d’ailleurs ce que l’industrie fait depuis 30 ans avec le virus "A H3N2" pour justifier de vendre un nouveau vaccin chaque année (en laissant entendre que l’immunité acquise au contact du virus ne compte pas et que celle que conférait le vaccin de l’année précédente est désormais caduque...)



Ca me fait penser irrésistiblement aux élixirs de jouvence ou à faire pousser les cheveux que les charlatans vendent dans les westerns, avant de quitter la ville nuitamment pour ne pas se faire lyncher au petit matin quand les habitants auront découvert que c’est de l’eau sucrée.


Mais cette fois-ci, le charlatan est le consortium d’entreprises les plus riches au monde, et l’escroquerie est planétaire.

Marc Zaffran/Martin Winckler

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 20:59

Grippe A (H1N1) / Grippe méxicaine - Grippe Porcine



Grippe A (H1N1) : six enfants victimes d'une erreur de vaccination - Grippe A (H1N1) / Grippe méxicaine - Grippe Porcine

 

Le Parisien indique que « 6 enfants ont été victimes d'erreurs de vaccination à Brest et Paimpol. Cinq d'entre eux, âgés de moins de 3 ans, vaccinés lundi dans un centre de Brest, ont reçu par erreur quatre doses de vaccin chacun au lieu d'une contre la grippe H1N1 »


Dominique Le Goff, médecin inspecteur de santé publique de la Ddass du Finistère, explique qu’« il s'agit de flacons multidoses dans lesquels on prélève une dose de 0,25 ml «Panenza non adjuvé». L'infirmière a prélevé 1 ml, il s'agit d'une faute isolée ».

« Après analyse avec l'équipe, nous avons conclu qu'il s'agit d'une erreur individuelle, nous n'avons pas été amenés à revoir l'organisation et la gestion de ce centre » ajoute t-il.

Le quotidien précise que « l'Afssaps s'est montrée «rassurante sur les risques» ». Anne Castot, chef du service de la gestion des risques des médicaments, affirme: « Il nous semble que les risques d'une surdose sont essentiellement une hyperréaction locale, au point d'injection, voire un risque de fièvre ou un petit syndrome pseudo-grippal ».

Le Parisien indique également que « très mécontent des ratés de la campagne de vaccination, Nicolas Sarkozy a tapé du poing sur la table, hier en Conseil des ministres. Dans son collimateur, les préfets, pas assez mobilisés à son goût ».

Le journal constate que « priés de s’activer davantage, les ministres chargés de la gestion de la crise ont été soumis à forte pression. Roselyne Bachelot et Brice Hortefeux ont reçu le message : à partir de ce midi, les ministères de la Santé et de l’Intérieur tiendront un point de presse quotidien »
 

Article écrit le 2009-12-03 par © Copyright InformationHospitaliere.com
Source: Le Parisien, Le Figaro du 3/12/09 Accéder à la source

 

**Cet article date, il n'est pas nouveau, je l'avais enregistré dans mes brouillons, et je l'ai zappé... donc je le met quand meme pour ceux qui ne l'aurait pas lu ailleurs**
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 14:38

LYON - Le parquet du Puy-en-Velay a indiqué vendredi avoir ouvert une enquête après le décès mardi en Haute-Loire d'un enfant de neuf ans, de santé fragile, qui avait été vacciné quelques jours auparavant contre la grippe A (H1N1).

 

Seringues destinées au vaccin anti-grippe

AFP/Archives/Thierry Zoccolan

Seringues destinées au vaccin anti-grippe

 

 

Le garçon, pris en charge par les urgences après un malaise, est décédé à son arrivée à l'hôpital mardi et le médecin, n'identifiant pas de cause évidente pour ce décès, a prévenu les autorités hospitalières qui ont alerté la justice.

Le parquet du Puy-en-Velay a ouvert une enquête mercredi, confiée à la police judiciaire, afin d'établir les causes de la mort, et un éventuel lien avec le vaccin.

L'autopsie, qui s'est déroulée jeudi à Saint-Etienne, n'a pas permis d'établir ce lien, ni de l'écarter. Des prélèvements ont été effectués et seront analysés dans les jours à venir, afin d'en savoir plus.

"Il semble y avoir eu de petites complications suite au vaccin mais aucune conclusion ne peut être tirée pour l'instant", a déclaré le procureur à France 3, qui révèle les faits.

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